segunda-feira, 12 de outubro de 2009

O FILHO DO SENHOR PRESIDENTE...

Jean Sarkozy à Seignosse, au camp d'été de l'UMP, le 5 septembre
leia aqui:
Epad: «Jean Sarkozy est en 2e année de droit, c’est un élément fort...»

Tout le week-end, la gauche s’est indignée de la candidature de Jean Sarkozy, avec le soutien de la majorité (UMP-NC) des Hauts-de-Seine. Pourquoi se priver? Tout y est. Un cas flagrant de «nomination népotique» selon une députée PS: le fils du Président, 23 ans seulement, élu conseiller général UMP en mars 2008, recevrait sur un plateau la présidence de la structure gérant l’un des principaux quartiers d’affaires d’Europe. Un cadre symbolique: les Hauts-de-Seine, haut-lieu du sarkozysme, où le père a démarré sa carrière et qu’il surveille comme le lait sur le feu.

«Beaucoup, pour un aussi jeune homme»

Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, Ségolène Royal s’adresse d’abord au père pour lui faire une petite leçon de République: «La République, c’est quoi ? C’est la reconnaissance des places de chacun en fonction de ses mérites propres, pas en fonction du nom qu’il porte». Façon de dire qu’on n’est quelque peu sorti de la définition: Si Jean Sarkozy «ne portait pas le nom qu’il porte, est-ce qu’il serait à la place à laquelle il est aujourd’hui ?» L’ex-rivale de Sarkozy à la présidentielle fait aussi allusion aux «enjeux», selon elle, de cette nomination: «ça peut toujours servir avant une prochaine élection présidentielle, si vous voyez ce que je veux dire, de détenir ainsi des clefs et de brasser des milliards d’euros.» Et de faire mine de s’inquiéter pour les épaules du fils: «C’est beaucoup, beaucoup, pour un aussi jeune homme, mais peut-être fera-t-il ses preuves comme son papa l'attend de lui ?»Reblog this post [with Zemanta]